L’exercice du plus vieux métier du monde (prostitution) a pris une tout autre tournure au Benin. Même si la fin reste pareille qu’autrefois, le processus a été modernisé grâce aux réseaux sociaux. Facebook, Badoo, Tinder, et whatsapp sont les nouveaux instruments marketing des vendeuses de plaisir. Découvrez avec nous, ce dont il s’agit !
Facebook
Connu pour être le 1er réseau social au monde, Facebook est aussi le 1er endroit de la chasse au plaisir. Les dames créent des profils attrayants avec des photos osées pour attirer de potentiels prospects. Une fois le contact établi, il suffit que les deux parties s’entendent sur les termes du contrat. Ensuite, une heure et un lieu sont convenus pour la rencontre !
Outre les commerçantes du sexe, certaines femmes (mariées y compris) se livrent à cette activité. Mieux, ce réseau social est devenu un espace propice pour satisfaire ses pulsions et fantasmes sexuels avec un parfait étranger.
Badoo
Autrefois occupé par les Nigérianes, Badoo est pris d’assaut par les Béninoises. En effet, il y a 5 à 6 années auparavant, il fallait comprendre l’anglais pour espérer « avoir du sexe » sur ce réseau social. Ceci n’est plus le cas, car les femmes béninoises ont arraché ce marché à leurs consœurs du Nigeria. Conçue pour permettre aux célibataires de rencontrer l’âme sœur, cette plateforme ne sert à présent qu’à faire du « Bizzi » (échanger le sexe pour de l’argent).
Le processus ? Il est pourtant simple ! Le système de Badoo vous présente une multitude de filles à rencontrer. Si vous tombez sur une fille de joie, elle vous écrira dès que vous aurez aimé sa photo. Attention ! Le prix minimal à payer est de 5000 FCFA.
Tinder
Tinder est actuellement le « first » en termes de services sexuels à Cotonou. En plus des Béninoises, il y a les Nigérianes, les Gabonaises, les Camerounaises, et les Congolaises. Ici, vous n’avez nul besoin de vous déranger, ce sont elles qui vous proposent leurs services. Il suffit de mettre dans votre biographie « Disponible pour sexe et fun », et le tour est joué !
Une fois qu’elles vous écrivent, peu importe la langue, elles vous laissent leur numéro. Ainsi, les négociations se font directement sur whatsapp. Cela leur évite de se faire censurer par Tinder. Dans certains cas, certaines femmes écrivent « Hookup » dans leur biographie. Il s’agit du mot magique pour accrocher la clientèle.
Le prix minimal à payer est de 10 000 FCFA. Selon certains habitués, ce montant n’est pas cher payé pour la qualité du service donné par les occupantes de cette plateforme.
Whatsapp
Le numéro 2 des réseaux sociaux est considéré comme un point de chute pour conclure les marchandages. Lorsque les deux parties se retrouvent sur les autres plateformes, elles finissent par atterrir sur whatsapp pour finir la causerie en toute intimité. En plus, il y a le dispositif propre à cette plateforme sur lequel le sexe se vend comme du petit pain. Avec déjà 2000 FCFA, vous pouvez déjà satisfaire votre envie primaire, et ce n’est plus un secret pour la jeunesse !
En somme, à Cotonou, nous ne disposons pas de numéro rose, mais de téléphone rose. Le sexe se commande en ligne via les réseaux sociaux et la livraison se fait aisément. À votre avis, Instagram est-il exempt de ce phénomène ?