Il est bien beau de voir des femmes dans le corps des forces armées. Toutefois, nous ignorons tous les sacrifices faits par ces dames. Découvrez ici quelques-uns des nombreux obstacles que doivent surmonter les femmes pour montrer leur dévotion à la nation béninoise.
Le principe du sexe faible : première difficulté
Qualifiée de sexe faible, on dit de la femme qu’elle n’est pas en mesure d’occuper certains postes, notamment ceux relatifs aux forces de l’ordre. Selon les préjugés, elles ne sont pas qualifiées pour tenir des armes, encore moins, pour aller sur des fronts de guerre.
Pourtant, selon la convention de Genève, les femmes et les hommes sont égaux. À ce titre, elles sont aptes à défendre leur pays. Cependant, les idées préconçues font qu’elles sont sous-estimées lorsqu’elles intègrent l’armée, la police ou le corps des sapeurs-pompiers.
Elles doivent en faire 4 voire 5 fois plus que les hommes pour montrer leur bravoure et leur aptitude au combat.
Une étiquette d’impuissance : deuxième difficulté
Les femmes assignées à la défense d’un pays font face à un problème d’étiquetage. Leurs collègues s’adressent à elles, en tant que personnes impuissantes. Cette tendance est basée sur le fait qu’en Afrique, notamment au Benin, la femme passe le tiers de sa vie sous l’influence masculine.
Étant une jeune adolescente, elle est sous le couvert de son frère et de son père. Une fois adulte, elle est coiffée par son époux. Par conséquent, les femmes militaires et policières sont automatiquement traitées comme dépendantes.
Ce qui n’est pas vrai ! En matière de diplomatie et d’approche pacifique dans les zones de conflit, ce sont les “soldates” qui sont les plus compétentes. Parfois, elles sont compétitives dans l’élaboration de stratégie de combats.
Le harcèlement sexuel : la dernière difficulté de notre liste
Comme à l’accoutumée, il existe aussi des hommes dont la spécialité est de « courir derrière les fesses ». Ces professionnels assermentés des techniques de pression et de chantage prennent les femmes pour des proies faciles. Évidemment, le domaine des forces de l’ordre en regorge aussi.
Selon les rumeurs, le harcèlement sexuel serait hautement présent dans les métiers des forces armées. Plusieurs récits abondent en ce sens. Toujours est-il que toutes les femmes travailleuses sont exposées au fléau du harcèlement sexuel, qu’importe leurs corps de métier.
Voilà les trois principaux problèmes auxquels font face les femmes travaillant dans les forces armées. L’impact se ressent dans leurs vies professionnelle et privée. Il urge d’intimer un éveil de conscience pour faciliter la tâche à ces chères dames dont la motivation est de défendre notre nation le Bénin.
Andric Beowulf