De X siècle jusqu’en 1980, l’une des obligations de la femme était celle du mariage et de la maternité. Mais ça, c’était avant. Nous assistons au cours de ces dernières décennies, à une révolution, non seulement dans la manière de vivre mais de penser de la gente féminine. À ce jour, 35% de femmes ne se sentent plus dans l’obligation du mariage. Plus qu’un simple constat, cela est fait et ce pour de multiples raisons.
Un cœur fragile !
La femme peut être un condensé d’émotions. Vivant l’instant présent ou futur à 1000%, elles sont souvent les premières à véritablement souffrir lors d’une rupture amoureuse. Alors, à condition d’être addict à la douleur, peu voient la nécessité de s’engager sans arrière-pensée pour finalement être déçue. Surtout quand maman a vécu elle-même une telle trahison.
Maman met sa fille en garde !
Cette deuxième raison est l’une des causes prépondérantes de la difficulté constatée auprès des femmes à penser au mariage. Issus d’un foyer brisé, il est commun de voir les enfants avoir peur de répéter l’erreur des parents. Observatrices mais silencieuses, les jeunes filles ont souvent tendance à considérer les douleurs de leurs mères comme les leurs. « Si papa, notre super-héros, a pu faire cela à maman, pourquoi un inconnu ne me le ferait pas ?» ; « Si papa, mon super-héros, m’a abandonné, pourquoi un inconnu ne me le ferait pas ?»
Imaginez: cette assertion est nourrie depuis la tendre enfance jusqu’à l’âge adulte. Ajoutez-y, les profondes déceptions amoureuses, et les propos de la mère qui ne cesse de répéter à sa fille : « Les hommes sont tous des inconscients. Ton premier mari est le travail, sinon tu finiras par te retrouver seule ».
Le cocktail est en somme bien présenté pour qu’une femme en âge de se marier, prennent en compte les échecs de ses parents, et aie peur d’affronter cette situation à son tour.
Des obligations ? Non, merci
Chers hommes, comprenez que pour une femme, le mariage peut être synonyme de :
- cuisine ;
- ménage ;
- ribambelle d’enfants ;
- repas de famille interminables ;
- supporter une belle-mère acariâtre ;
- etc
Si l’amour fusionnel n’existe pas, les deux partenaires ont tôt fait de s’en vouloir dans un tel climat. Les enfants en pâtissent dans ce genre de situation. Alors pourquoi vouloir infliger ça à sa progéniture ?
Indépendance, nous vouloir !
Véritable self-made woman, nombreuses femmes à partir du 17ème siècle priment leur indépendance sur une quelconque envie de ‘’s’unir pour la vie’’. Gagner leur argent, avoir leur appartement, s’affirmer hors d’un homme. Tous ses besoins prennent souvent source dans des conflits familiaux observés dans la tendre enfance.
Bilan ?
C’est bien beau d’être indépendante, mais cette peur de l’engagement rime avec blessure et crainte de l’abandon. Nombreuses se rendent malheureusement compte (parfois trop tard), que ce risque valait bien la peine d’être pris Alors, faute des parents ou faiblesse psychologique ?