Qui parle du mono fait référence à Lokossa, Athiémé, Bopa, Houéyogbé, Comé et Grand-Popo. Ce département du Bénin est un cap obligatoire pour toute personne empruntant la route vers Lomé.
Ce qui fait sa particularité reste ses secrets culinaires. Parmi ces six communes la composant, l’une détient le monopole de la bonne bouffe. Eh oui ! Comè. Nous nous intéressons donc à cette ville, non à cause de la quiétude qu’elle dégage, mais plutôt parce que nous sommes à mal de bonne bouffe.
Petit, mais accueillant.
La première chose accrocheuse est ce bonhomme de quelques mètres brisant sa chaîne. Situé au plein milieu du carrefour inter-état, nous l’appelons affectueusement « Dadjè Soka ».
L’histoire cachée derrière la statue ? Elle est l’image symbolique d’un Bénin, libéré du joug colonial : représentation ainsi d’une liberté retrouvée. Rappelons, que malgré l’existence de la religion catholique, les croyances endogènes (Sakpata, Dan, Mamiwatta, etc) sont prédominantes dans cette région.
Passé le carrefour, Comè est caractérisée par les routes ; de longues routes. C’est en outre ce qui attirera votre attention, mais nous vous invitons à prêter l’œil pour découvrir une commune à part entière, et ce, en matière gastronomique.
Rendez-vous gastronomique : nous y voilà !
La nourriture et la bonne, à vous en mordre les doigts. Pour planter le décor, une ribambelle de commerçantes vous prendra d’assaut, une fois le carrefour passé, pour vous proposer mille et un délices. L’invitation est tentante, et ce, à juste titre.
En effet, cette commune du Bénin est réputée pour son délicieux ablo. Les femmes détenant le secret de la recette ; un petit bout de ce fondant entremet, vous fera mordre la langue. Sans exagération, cette expérience que nous vous invitons à vivre n’a rien à voir avec les vendeuses d’ailleurs.
En dehors de l’ablo, croquez à pleines dents, dans les « kannami » (poisson-fretin). Ils sont de très bons “accompagnateurs” quel que soit le mets choisi.
N’oubliez pas de déguster les ”cômes”. Si vous y prêtez attention, vous verrez qu’ils sont emballés dans des épis de maïs. C’est le secret pour les conserver au chaud, pour éviter toute fermentation et surtout pour garantir un bon goût. Ceux qui quittent cette région ont du mal à s’adapter aux ”cômes” d’ailleurs, car ils les trouvent dénués de goût.
Et le ‘’Akpèssè’’ (viande de brousse). Goutez-y. Nous ne vous en dirons pas plus. Ensemble de signature de Comè, nous vous garantissons un pur moment de délice entre onctuosités, gourmandises et découvertes.
Ville en outre attachante par cette diversité gustative que nous venons de vous présenter, il est commun de voir plusieurs personnes partir en week-end pour vivre ces moments uniques proposés par les belles vendeuses.
Aussi, les férus de bars et restaurants ne seront pas déçus. Vous en avez une kyrielle à perte de vue.
Quand dormir devient une nécessité !
Il est normal qu’après s’être rempli la panse, le sommeil soit le prochain programme. Du moins pour certains. Plusieurs hôtels ou auberges convenables sont situés à proximité.
Dans le cas d’une insatisfaction, la commune de Grand-Popo est située à quelques kilomètres. Dans un cas où dans l’autre, le dépaysement ne sera pas au programme.
Où donc se loger ? Entre l’Hôtel Restaurant Chez Théo, le Ramaya Auberge Espace et l’Auberge de Grand-Popo, une variété de choix vous est donnée et ce même en bordure de mer. Profitez en conséquence de votre séjour.