L’ère du digital a incrusté les réseaux sociaux au cœur de notre quotidien. Évidemment, cela a créé l’avènement de nouveaux métiers tels que celui d’influenceur. Et ces influenceurs, ils sont partout, toujours avec de nouvelles stratégies pour amasser le plus de followers possible ! Mais entre publicités, mensonges et tromperies, on ne sait plus s’il faut considérer cette affaire comme un métier ou plutôt comme une arnaque.
Influenceurs ou mythomanes ?
Au départ, il s’agissait uniquement de suivre la vie de ces personnalités publiques sur les réseaux. Mais au fil du temps, on est passé du simple divertissement à un métier salarié. Et pour ce salaire, les influenceurs sont prêts à tout. Ils collaborent avec des entreprises non reconnues, font la promotion de produits non certifiés, d’opérations chirurgicales dangereuses, etc. Pire, ils créent de nombreux complexes à cause de leurs vies luxueuses et de leurs corps modifiés qui ne semblent souffrir d’aucune imperfection.
Évidemment, la réalité n’est clairement pas aussi parfaite, puisque dans le secteur, les scandales ne manquent pas. Entre les faux sacs de marque, les retouches abusées et les revenus qui ne sont pas en adéquation avec leur mode de vie, les influenceurs mentent beaucoup !
Il faut avouer que dans ce métier, les femmes ont le plus de succès ! Toujours entre deux avions, sur des yachts ou en exploration du monde, on se demande généralement d’où vient tout cet argent. Oui, les partenariats sont rémunérés. Mais beaucoup pensent que le terme « influenceuse », surtout en Afrique, n’est que la façade d’une pratique bien connue : la prostitution. Des escortes aux sugar-baby, on retrouve une panoplie d’étiquettes sous la bannière « influenceuse ». Mais ça c’est un autre débat !
Une régulation en vue !
En France, un complément d’enquête sur les influenceurs a été réalisé et diffusé sur internet. On y voit des influenceurs, tels que Milla Jazmine, confrontés à leurs propres mensonges. La vidéo a fait le tour de l’actualité pendant plusieurs jours, alimentée par les constantes piques du rappeur Booba qui a déclaré la guerre aux influenceurs depuis quelques mois !
Une chose est sûre, le métier n’est pas prêt de disparaître, mais on peut réguler ce secteur pour un meilleur suivi. Par exemple, suite à de nombreuses plaintes de la population, l’Etat Français a décidé de renforcer l’encadrement de la chose afin de mettre fin aux placements mirobolants. À quand le tour des États Africains ? C’est la question que l’on se pose à présent !
Mira Montcho