Le Brazilian Butt Lift, est l’une des chirurgies esthétiques les plus mortelles au monde, et pourtant son apologie est présente partout sur les réseaux sociaux. La course aux rondeurs a entraîné les influenceuses et même les femmes lambda dans une spirale infernale et dangereuse. Zoom sur une opération chirurgicale devenue phénomène de mode.
Même pas peur !
BBL, trois petites lettres et pourtant si dangereuses ! Selon les études, une personne sur 3000 décède des suites de cette chirurgie, et depuis 2015 la demande pour le BBL a augmenté de plus de 77 %. Pourtant, ces chiffres n’effraient absolument pas ces clientes qui veulent toutes avoir un corps à la Kim Kardashian : des seins bien fermes, une taille fine et un postérieur gigantesque. Et ça ne manque pas puisque sur les réseaux sociaux, c’est le nouveau corps parfait dont on fait la promotion.
Photoshop et FaceTune ne suffisent plus aujourd’hui ! Il est impératif pour ces influenceuses d’être aussi parfaites dans la vraie vie que sur leurs photos postées. Ainsi, cet effet de mode se nourrit des complexes de ces femmes, ce qui agrandit encore plus cette industrie macabre. Les complications post-chirurgicales, les ratés et même les décès, rien de tout cela ne fait reculer cette nouvelle clientèle.
Le BBL : Genèse d’une chirurgie mortelle
Le Brazilian Butt Lift est une opération de chirurgie esthétique du fessier qui a pour but de l’élargir, le lisser ou encore de le rendre plus rebondi. La procédure consiste à retirer de la graisse d’une autre partie du corps de la patiente et à l’injecter dans ses fesses. Expliqué comme cela, on pourrait croire que c’est relativement simple. Le hic c’est que l’injection de la graisse dans les fesses peut créer de graves problèmes allant d’une embolie à un blocage de l’oxygénation qui peut s’avérer fatale.
Le BBL a été tristement rendu célèbre il y a peu par un docteur Brésilien surnommé « Dr Bumbum ». Cet homme opérait ses clientes depuis son appartement et, évidemment, il a causé de nombreux décès. Aujourd’hui, la demande est de plus en plus forte, malgré les nombreuses études effectuées qui révèlent le taux de mortalité effrayant de cette opération. Une chose est sûre, nous ne sommes pas sortis de l’auberge !