Dans l’optique de se positionner parmi les acteurs de l’industrie en Afrique et dans le monde, le Bénin dispose désormais de la GDIZ. La Zone Industrielle de Glo-Djigbé est en effet, à nos jours, un pôle économique incontournable. Vous êtes étudiant(e), entrepreneur(e) ou simple curieux, découvrons ensemble la GDIZ, une institution qui représente le cœur d’une industrie béninoise en plein essor.

La GDIZ : fruit d’un partenariat plus que prometteur

Avant de voir le jour en février 2020, la GDIZ a été pensée en conformité de la loi fixant le régime des zones économiques spéciales au Bénin de 2017. Sa concrétisation a nécessité le recours à un partenariat public-privé.

À cet effet, le gouvernement béninois a choisi de collaborer avec la société Arise Integrated Industrial Platforms (Arise IIP) sur le projet. Cette coopération a permis d’équiper la GDIZ en infrastructures à la pointe de la technologie répondant aux besoins de divers secteurs.

L’objectif premier de l’ambitieuse Glo-Djigbé Industrial Zone (pour les anglophones) est de créer un environnement propice à la croissance économique. Elle se veut donc être un hub qui permet aux entreprises d’optimiser leur productivité tout en mettant le Made In Benin à l’honneur. La zone est également dédiée à la valorisation de produits agricoles produits localement tels que le coton et le soja.

Un véritable nid à projets porteurs

Bien qu’elle soit relativement jeune, la Zone Industrielle de Glo-Djigbé a déjà été le lieu de naissance de plusieurs projets attrayants. Grâce à sa dynamique, elle a accueilli des projets dans plusieurs secteurs, dont : 

• la transformation textile, 
• la pharmacie,
• l’agroalimentaire, 
• et l’électronique.

Vous n’avez d’ailleurs pas pu passer à côté des fameux t-shirts made in Benin qui font fureur depuis quelques mois. Ils ne sont pas le seul produit de la société BTEX (Bénin Textile) qui révolutionne la confection de vêtements. Elle propose une offre qui comprend des treillis militaires, des draps, des fils, et même des serviettes de bain. 

D’autre part, la GDIZ n’oublie pas les amoureux de snacks locaux et investit dans la société Benin Cashew SA. Cette dernière s’impose déjà comme une pointure de l’Afrique de l’Ouest en matière de transformation de noix de cajou. 

L’entreprise bénéficie même d’un soutien financier de 10 milliards de francs CFA de la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD).

Une initiative nationale à l’impact énorme

Au vu des projets qu’elle porte déjà, la Glo-Djigbé Industrial Zone n’est définitivement pas une zone industrielle comme les autres. Elle représente un moteur de développement pour l’industrie béninoise, mais aussi pour l’économie béninoise toute entière.

Sur ses 1600 hectares, le hub industriel a contribué à créer près de 2000 emplois depuis le démarrage de ses activités. L’objectif sur le long terme pour la GDIZ est de pourvoir au moins 300 000 emplois à l’horizon 2030. 

Les travailleurs ont l’occasion de développer des compétences précieuses grâce à l’introduction de nouvelles techniques de production au sein de la GDIZ. De cette manière, la zone industrielle a un impact social qui se veut porteur de l’amélioration des conditions de vie du Béninois moyen.

Les entrepreneurs qui investissent dans la GDIZ profitent d’avantages administratifs et fiscaux non négligeables. Ils ont donc de meilleures opportunités de se faire connaitre à l’international, ce qui participe au « nation branding » du pays.